La loi qui arrive sur le « respect de la République », comme l’écrit l’OJIM (dans le deuxième article), n’est que le prétexte pour réduire encore la liberté d’expression sur l’Internet. Quand le secrétaire d’État au Numérique, le mignon Cédric O, parle de respecter la République, ce sur quoi on est tous d’accord ou presque, il faut comprendre les forces occultes qui ont fabriqué cette République à leur avantage.
Cédric O à 8’46 : « Alors sur le premier élément qui est celui de l’article 19, donc relatif aux sites miroirs, juste rappeler le problème que vous connaissez bien, des sites fascisants ou appelant à la haine sont bloqués par le juge, ils réapparaissent dans l’heure qui suit sous une autre démininomination [sic], et il faut relancer une procédure judiciaire qui dure des mois pour que dans l’heure qui suit, le site réapparaisse. Et donc il y avait des éléments qui étaient prévus dans la loi Avia que nous avons un petit peu modifiés qui doivent permettre de bloquer la réapparition de ces sites, en tout cas que le juge décide de bloquer la réapparition de ces sites. »
Rappelez-vous, il y a sept ans déjà, le sémillant Manuel Valls – devenu Premier ministre par la grâce du CRIF – n’avait que le mot « République » à la bouche, et quand on remplaçait « République » par « lobby », son discours bateau devenait subitement lumineux, cohérent, haineux.
Aujourd’hui, en pleine tempête mondialiste sur la France, le pouvoir visible, sous la pression du pouvoir invisible (enfin, de plus en plus visible lui aussi), profite du chaos pour passer les pires lois ou décisions qui soient. Comme ce sont les oligarques qui décident de manière unilatérale de ce qu’est la « haine », il est facile d’y fourrer tout ce qui leur déplaît.
Là encore, un mot pour un autre : la « haine » n’est que la résistance que le peuple de France, sur les réseaux sociaux notamment, oppose aux délires et à la violence oligarchiques. Cette « haine », ils l’appelleront bientôt « terrorisme », ou terrorisme populiste, avant que « terrorisme » et « populisme » ne se fondent en un seul terme, un seul sens. Il suffit de ne pas être d’accord avec les agissements dévastateurs de nos élites pour se voir taxés de « haineux », puis de terroristes, parce que ces agents du Diable ont l’amalgame facile.
Tout ce qui les dérange devient danger, danger à réduire, puis à détruire. Macron avait raison, son Nous sommes en guerre est la seule phrase vraie qu’il a prononcée en 44 mois de règne.
Laetitia Avia pas très bousculée dans le Talk du Figaro
Journaliste (à 6’33) : « Qu’est-ce que ça veut dire ce délit de mise en danger sur Internet, qui fait partie de ce projet de loi séparatiste, c’est l’article 25 ? »
Avia : « Alors tout d’abord soyons très clairs. Ceux qui sont responsables de l’assassinat de Samuel Paty, c’est le terrorisme islamiste. Et ce ne sont pas les réseaux sociaux, ce n’est pas Internet. En revanche, on sait que les réseaux sociaux ont joué un rôle. »
Humiliations et abus de pouvoir : Laetitia Avia visée par une enquête
pour « harcèlement moral »
La députée et porte-parole de LREM Laetitia Avia est visée par une enquête à Paris depuis l’été dernier pour « harcèlement moral » après des plaintes d’anciens collaborateurs évoquant des humiliations répétées, a appris l’AFP mardi de sources proches du dossier.
Le parquet de Paris a confirmé à l’AFP cette information, précisant que l’enquête avait été ouverte le 9 juillet du chef de « harcèlement moral » et confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).
Accusations des plaignants
Une source proche du dossier a indiqué que certains des plaignants avaient été entendus par les policiers.
Cinq ex-assistants parlementaires accusaient, dans un article de Mediapart de mai, la députée de Paris d’humiliations, harcèlements et abus de pouvoir sur ses collaborateurs et de tenir des moqueries sur le physique, la tenue vestimentaire de militantes ou d’une élue.
Sont également cités des propos jugés sexistes, racistes ou homophobes dans ses échanges avec son équipe, comme lorsqu’elle écrit en 2018 après le vote d’un amendement LGBT : « on a voté l’amendement des PD », dans un échange copié par une capture d’écran reproduit par Mediapart.
Évoquant en retour des « accusations mensongères » et une « manipulation », la députée a porté plainte en diffamation contre le journaliste auteur de l’article. Joint par l’AFP, l’avocat de la députée Me Basile Ader n’a pas souhaité faire de commentaires.
« Certains (des collaborateurs) sont partis, aucun ne s’est jamais plaint de harcèlement. Presque tous m’ont sollicitée après leur départ, pour me demander des conseils, des recommandations ou simplement me donner de leurs nouvelles - bien loin du tableau mensonger dépeint », avait réagi Mme Avia sur Twitter après la parution de ces témoignages. « Des bouts de messages privés ont été tronqués, détournés et décontextualisés », avait-elle ajouté.
Créatrice de la loi contre les contenus haineux sur Internet
La présidence de l’Assemblée et celle du groupe LREM avaient été avisées de l’affaire. La cellule anti-harcèlement du palais Bourbon, lancée en février 2020, avait également été saisie ainsi que la déontologue.
Avocate et militante de la première heure de LREM, Laetitia Avia est à l’origine de la loi contre les contenus haineux sur Internet adoptée mi-mai et censurée en juin en grande partie par le Conseil constitutionnel qui jugeait qu’elle portait atteinte à la liberté d’expression.
Sortie par la porte, la loi Avia revient par la fenêtre
Conforter les principes de la République, tel est le titre du projet de loi en discussion au Parlement. Un titre aussi vague que fourre-tout, où justement on peut glisser une nouvelle dose de censure sur les réseaux sociaux.
La haine ? C’est mal ! L’amour ? C’est bon ! Entre les deux le cœur ne balance pas, celui du gouvernement non plus qui introduit en douce un nouvel amendement pour censurer les réseaux sociaux après l’échec de la loi Avia, retoquée en juin 2020.
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Mais la lutte contre la haine (et notez-le bien, avant l’élection présidentielle de 2022) c’est tout de suite, dit le ministre O : « La seule urgence, c’est celle de l’efficacité contre la haine en ligne, qui explose dans toutes les démocraties ».
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Si l’obligation de supprimer dans les 24 heures les messages dits « de haine » est supprimée – car risquant de jeter le bon grain avec l’ivraie – une nouvelle liste à établir est au programme : la liste des fauteurs de haine.
Les réseaux sociaux devront conserver de manière temporaire les identités des auteurs de messages « haineux » pour pouvoir les mettre à la disposition de la justice. [...] Le CSA serait chargé du suivi. Merci Cédric.
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Le 22 mars 2019, le CRIF recevait la députée LREM. Pour lui dicter la marche à suivre ?
Francis Kalifat reçoit Laetitia Avia
Francis Kalifat a reçu Laetitia Avia pour comprendre et discuter le projet de loi sur la Haine sur Internet qu’elle s’apprête à présenter à l’Assemblée nationale. Gil Taieb, Vice-président du Crif, et Robert Ejnes, Directeur exécutif participaient également à l’entretien.
Laetitia Avia est avocate ; elle a été élue députée dans la huitième circonscription de Paris lors des élections législatives de 2017. Elle est porte-parole et membre du bureau exécutif de La République en marche. Laetita Avia a été chargée par le Président de la République de la mission d’étude sur la Haine sur Internet avec Karim Amellal et Gil Taieb, Vice-président du Crif.
À l’issue de cette mission qui a fait des recommandations au Gouvernement, Laetitia Avia a été chargée de la rédaction du projet de loi sur la haine sur Internet. Elle doit bientôt présenter son Projet de loi à l’Assemblée nationale.
La discussion a porté sur les principales dispositions et articulations du projet de loi, notamment sur la définition de l’antisémitisme, sur les rôles et les missions des hébergeurs, des réseaux sociaux et du CSA, sur les pré-plaintes en ligne sur les propos haineux sur le net, sur le système de pénalités et les ordonnances pénales, etc.